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L’éducation en Afrique subsaharienne est loin d’être une cause perdue. En effet, les efforts et les résultats croissants sont considérables. Pourtant, les idées reçues à travers le monde concernant ce sujet persistent. C’est pourquoi, Hamida Chatur Kamerhe nous informe davantage sur les progrès réalisés concernant l’éducation des enfants en Afrique subsaharienne, et plus particulièrement l’accès à l’éducation des filles.

Les gouvernements offrent un financement conséquent pour l’éducation

Avec en moyenne 17 % du budget national consacré à l’éducation, contre 12 % en Amérique du Nord, les pays d’Afrique subsaharienne sont parmi les pays consacrant le plus de budget à ce domaine. Cependant, malgré ces nombreux efforts budgétaires ces dernières années, ces moyens restent insuffisants en raison du faible niveau de richesse de nombreux pays et d’un nombre important d’enfants à scolariser.

Un taux de scolarisation en constante progression

Aucune région du monde n’a connu une progression aussi rapide afin de parvenir à une scolarisation primaire universelle. En effet, on estime qu’en moyenne le taux de scolarisation a gagné près de 25 points au cours de ces vingt dernières années en Afrique subsaharienne. Cette progression profite essentiellement aux filles. Entre 2002 et 2016, plus de 41 millions d’entre elles ont été scolarisées.

L’éducation est un investissement plus que rentable

En Afrique subsaharienne, la rentabilité de l’investissement éducatif est le plus élevé au monde. Comme nous avons pu le constater précédemment, les gouvernements et les foyers œuvrent pour augmenter de taux de scolarisation des enfants. Et cela représente un impact positif à de nombreux niveaux. En effet, cette rentabilité se traduit par des effets positifs sur la santé, l’emploi mais aussi sur l’émancipation des femmes. Cette rentabilité profite alors non seulement aux pays, mais aussi aux individus, aux enfants et ainsi aux filles.